Veille touristique

Publié le par VF-frotsilimousin

 

« 2006, un bon cru pour le tourisme en France »

 

Léon BERTRAND, a présenté le 7 février dernier, en conseil des ministres, les résultats du tourisme.

 

 La France est toujours la première destination mondiale, dans un contexte de plus en plus concurrentiel, avec 78 millions de touristes accueillis en 2006.

 

Pour le ministre délégué au tourisme, ce résultat est le fruit d’une politique ambitieuse et déterminée en faveur du tourisme, un secteur qui représente environ 2 millions d’emplois directs et indirects et 6,5 % du PIB.

 


Cette politique s’est traduite par :
- une nouvelle stratégie marketing de Maison de la France ;
- un plan Qualité tourisme contribuantà une montée en gamme de l’hébergement notamment, 

 

- un contrat de croissance en faveur du secteur des hôtels, cafés et restaurants ;
- un programme de travail pour le secteur foires, salons et congrès ;
- la loi du 14 avril 2006 consacrée au tourisme et comprenant, notamment, la création d’un code du tourisme, une réglementation des chambres d’hôtes et une réforme du régime juridique des stations classées et des communes touristiques ;
- un renforcement du tourisme social qui permet le départ en vacances des personnes en difficulté avec la création d’un pôle social au sein de l’Agence nationale des chèques vacances et la promotion du label tourisme et handicap qui concerne, désormais, plus de 2.000 établissements.

 

 

 

Pour Léon BERTRAND, les effets de cette politique apparaissent dans les chiffres du bilan de l’année touristique 2006.

 

 

 

Si le taux de départ en vacances (séjours à titre personnel comprenant au moins quatre nuitées) est stable autour de 65,7 %, il masque une tendance à l’augmentation des courts séjours. Des évolutions sensibles sont également constatées pour la répartition des séjours (toutes durées confondues) tout au long de l’année. Moins nombreux à partir lors de l’hiver 2005-2006 (– 2,6 % de séjours), les Français l’ont été  beaucoup plus cet été (+ 4,1 %). Le printemps et l’automne ont aussi été marqués par un nombre important de courts séjours.
Les Français se sont dirigés un peu moins vers l’étranger, leur taux de départ passant de 17,4 % à 17 %. Au cours de l’été 2006, les destinations privilégiées ont été, à 75 % l’Europe (Espagne et Italie notamment) suivie par la Tunisie et le Maroc, avec une croissance forte de l’Asie (quadruplement en trois ans).

 

 

 

La tendance à la fragmentation des vacances et à une réservation tardive est favorisée par l’extension du recours à Internet. Les Français ont acheté sur Internet la moitié de leurs voyages d’été et le tourisme représente la moitié des achats effectués en ligne, toutes activités économiques confondues. 

 

 

 

Les arrivées de touristes étrangers en France, pour un séjour d’au moins une nuitée, ont sensiblement augmenté, avec une estimation à 78 millions (+ 2,7 %). Le nombre des excursionnistes, sans nuitée, progresse davantage encore pour atteindre 116 millions (+ 34 % en dix ans).

 

 

 

Les recettes touristiques internationales qui étaient de 34 milliards d’Euros en 2005 ont progressé l’an dernier de 2,5 %, selon les estimations actuelles.
La clientèle européenne reste largement majoritaire et est marquée par la poursuite d’une augmentation sensible du nombre des visiteurs espagnols, néerlandais, suisses et des ressortissants de l’est de l’Europe. Les Britanniques reprennent aux Allemands la première place. Parmi les clientèles lointaines, l’Amérique du Nord (+ 3 %) progresse du fait du Canada. La clientèle chinoise, apparue en 2004, continue à augmenter fortement et représente déjà 600.000 visiteurs.

 

 

 

Les résultats de l’hébergement traduisent une évolution favorable à la montée en gamme. Dans l’hôtellerie où la fréquentation est globalement stable (- 0,4 %), le taux d’occupation progresse de 1,2 point pour atteindre 60,4 %. Ce mouvement profite surtout aux hôtels de haute et moyenne gamme, les hôtels sans étoile connaissant, au contraire, une baisse de fréquentation. La clientèle française, surtout la clientèle d’affaires, a tendance à allonger sa durée de séjour, à la différence de la clientèle étrangère.

 

 

 

Dans l’hôtellerie de plein air, c’est-à-dire les campings, le nombre de nuitées progresse fortement pour atteindre 100 millions (+ 2,5 %). Ce résultat concerne aussi bien la clientèle française (+ 2,1 %) que la clientèle étrangère (+ 3,3 %).  Comme dans l’hôtellerie, ce sont surtout les campings haut de gamme qui enregistrent les meilleures progressions.

 

 

 

L’Outre-mer, pour sa part, se caractérise par une progression sensible des nuitées dans l’hôtellerie en Guyane et à la Martinique et une stabilité en Guadeloupe. A la Réunion, face à la crise née de l’épidémie de chikungunya, le gouvernement a pris l’initiative d’un plan de relance du secteur qui comporte deux volets : une campagne de promotion de la destination qui s’est déroulée en septembre – octobre derniers et la préparation par ODIT France d’un programme de restructuration de l’offre touristique de l’île.

 

 

 

S’agissant de la saison hiver 2006-2007 en montagne, le taux d’occupation au cours des vacances de Noël s’est révélé excellent, échelonné, selon les massifs, de 77 à 83 % pour le secteur non marchand et de 64 à 97 % pour le secteur marchand. Les commerces et les restaurants ont bénéficié du manque d’enneigement dont ont souffert les activités
traditionnelles de neige. Pour les vacances d’hiver (10 février – 12 mars), les taux d’occupation prévisionnels sont, à ce stade, bons. Néanmoins le niveau d’enneigement est suivi de près par le gouvernement.

 

 

 

Les bons résultats du tourisme en 2006 ont, bien sûr, une traduction en termes d’emploi. Au 30 septembre, les emplois salariés atteignaient 846.000 dans les hôtels, cafés et restaurants. Ceci correspond à une hausse annuelle de l’emploi de 2,5 %, à comparer avec une progression de 1 % pour l’ensemble des secteurs de l’économie nationale. Ce sont ainsi 19.200 emplois nets qui ont été créés, chiffre le plus élevé depuis 5 ans. Le tourisme est le troisième secteur créateur d’emplois, après les services aux entreprises et la construction.

 

 

 

 

 

Vous pouvez retrouver le détail de l'ensemble de ces données, en téléchargeant le dossier de presse :

 

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/34/48/75/veille-tendances-tourisme/dp-bilan-touristique2006.pdf


ETUDE INSEE LIMOUSIN / L'EMPLOI DANS LE TOURISME EN LIMOUSIN - Septembre 2006 -

 

 En Limousin, l'emploi lié à la fréquentation touristique représente en moyenne annuelle 4% de l'emploi salarié marchand.

En saison estivale, il double par rapport à janvier et atteint 12 200 salariés. C'est dans les zones rurales que cette saisonnalité est la plus marquée.

Les saisonniers du tourisme sont majoritairement de jeunes femmes, employées pour une durée inférieure à un mois. Les rémunérations moyennes versées sont faibles : moins de 7,50 euros de l'heure.

Vous pouvez accéder via le lien http://www.insee.fr/fr/insee_regions/limousin/publi/accueil_publi.htm
à l'ensemble de l'étude.

 

 

 


 

La note de tendance mai juin du CRT Limousin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Les intentions de départ des français en Eté 200623/06/2006

Le ministère délégué au Tourisme a diligenté un sondage sur les intentions de départ en vacances des français l'été prochain.

Selon une étude réalisée par BVA pour le compte du ministère délégué au Tourisme, 6 Français sur 10 envisagent de partir en vacances au moins une fois cet été, et un partant sur deux envisage de voyager au moins deux fois.

La durée moyenne du principal séjour est de 15 jours en France et de 17 à l'étranger, durée en diminution constante ces dernières années.

Pour leur principal séjour d'été, 76% pensent choisir la France métropolitaine et l'outre-mer français, et 22% prévoient de partir à l'étranger.

Pour retrouver l'ensemble des résultats de cette enquête :

http://www.tourisme.equipement.gouv.fr/fr/navd/presse/cp/enqbvaete2006-printversion.jsp


 

 

 

 La direction du Tourisme a consacré ses rendez-vous Stratégie 

sur  l'art d'accueillir  06 /07/2006

Extrait de la note de synthèse "L'accueil, de quoi parle-t'on ?" par Jean-François Crola

 « L’accueil à la française » : mieux comprendre les attitudes et les cultures

L’accueil traditionnellement distant des Français n’est pas interprété comme du respect, mais comme un manque de convivialité, alors qu’« il faut (donner l’impression de) s’intéresser aux voyageurs, les recevoir comme des amis ! ». Les « codes de l’accueil » à la française seraient différents… « mais vous ne vous donnez pas la peine de l’expliquer ! » :

 La direction du Tourisme  alancé récemment une étude à caractère exploratoire visant à mieux comprendre la dynamique des contacts relationnels entre les Français (le grand public, mais aussi prestatiares commerciaux, des services publics…) en position d’accueil et les voyageurs étrangers, en visite.  Par une caractérisation fine des « situations d’accueil », l’étude menée par le cabinet Claude Origet Conseil, mettra en valeur les points d’appui, les leviers, les pistes  les plus utiles pour des actions à venir d’amélioration, que celles-ci s’adressent au grand public comme à des publics plus ciblés de professionnels.

 

 

 

 Vous pouvez retrouver l'intégralité de cette synthèse sur le lien suivant :

 

 

 

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